Une petite histoire de flûtes ? | |
La flûte traversière compte parmi les plus anciens instruments de l’humanité mais seuls ont été conservés les instruments faits d’un matériau qui a pu résister au temps: pierre, os, argile. Elle arriva probablement en Europe par l’intermédiaire de Byzance et des pays Slaves, le premier témoignage iconographique en Europe figure dans l’Hortus deliciarum de l’abbesse Herrade de Landsberg (2de moitié du XII s.). La flûte
au Moyen Age La flûte
baroque Pour rendre possible le jeu dans des tons variés, la partie centrale de l’instrument est divisée vers 1720 en deux parties dont la moitié supérieure peut être remplacée par d’autres segments de différentes longueurs (jusqu’à 6). Une vis d’accord en liège permet d’apporter des corrections à l’accord d’ensemble. Les intervalles de demi-ton sont réalisés au moyen d’un doigtés fourchus qui, selon la tonalité, entraînent une certaine inégalité dans la gamme du fait de leur sonorité faible. Cette absence d’uniformité entre les sons confère à la flûte baroque un charme particulier qui a exercé un grand attrait jusqu’au XIXe siècle. Les progrès
accomplis dans le domaine de la technique sont sensibles à
travers les œuvres didactiques de Hotteterre (1707), Quantz (1752)
et Tromlitz (1786 et1791). Y sont aussi nettement dessinées
les différences entre les styles nationaux, qui s’expriment
en particulier à travers les indications d’articulation
et de dynamique. Pour répondre aux problèmes d’intonation
de la flûte à clefs, on y ajoute progressivement de nouvelles
clefs. Ce sont d’abord un sol #, puis un fa et un si b. Les
clefs de do et do#, mises au point entre autres par Pichard Gedney
à Londres (1769), permettent d’étendre le registre
de grave. La tessiture de la flûte s’étend peu
à peu dans l’aigu, chez Hotteterre, elle va du ré3
au sol5, chez Quanzt s’y ajoute le la5 et chez Franz Anton Schlegel
(1788) elle s’étend jusqu’au do5
Pour en savoir
plus allez là : http://www.chez.com/flutetraversiere/index.htm
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